Tristan Grossi-Brismontier
Tristan / 25.05.2021

Tristan Brismontier, Trésorier de l'association

Progressistes LGBT+ : Bonjour ! Tu t’appelles comment et est-ce que tu souhaiterais te présenter en quelques lignes ?

Tristan Brismontier : Bonjour, donc je m’appelle Tristan, et je suis membre co-fondateur de l’association Progressistes LGBT+, et actuellement membre du bureau chargé de la Trésorerie. En dehors je suis parent d’un enfant de 5 ans et responsable service client dans une entreprise informatique.

 

PLGBT+ : Cela fait longtemps que tu suis les Progressistes LGBT+, et que tu t’y impliques ?

TB : Alors je dirais quelques années, car j’avais rejoint le comité En Marche LGBT+, je crois que c’était courant 2018. J’ai commencé à m’y impliquer à partir de la rentrée de la même année, de façon assez intense. Je faisais partie de l’équipe départementale de La République en Marche Seine-Saint-Denis depuis début 2017.

Comme j’ai eu une évolution professionnelle, j’ai fait le choix de ne garder que le comité LGBT+ comme activité militante, avant que celui-ci ne devienne une association mi-2019. J’avais réellement envie de pouvoir y consacrer du temps et de m’y impliquer pleinement. Je n’ai pas arrêté depuis. Je dirais que l’on s’est bien trouvés car c’était un moment de transformations importantes pour le comité et ensuite l’association, et moi j’avais besoin de m’investir ouvertement sur ces sujets, j’étais enfin assez mûr pour cela.

 

PLGBT+ : Pourquoi nous avoir rejoints, et quel est ton rôle dans l’association ?

TB : Ah mince du coup j’ai répondu avant… enfin, en partie on va dire. Sur le pourquoi, c’était important pour moi de rejoindre une association de défense des droits LGBT+ qui prenne toutes les lettres en considération et inclut aussi ouvertement les alliés. Le fait que l’association soit proche de La République en Marche était aussi assez déterminant, car cela me permettait de combiner cette action avec des convictions politiques plus globales.

Enfin, je voulais faire partie de celles et ceux qui portent ces sujets dans cet espace politique en particulier car, comme le développement durable, c’est transversal. Et quand je dis que c’est transversal, cela veut aussi dire que le portage de ce combat n’est pas l’apanage d’un ou deux partis dont je ne partage pas généralement la vision.

 

PLGBT+ : Tu t’étais déjà engagé politiquement et/ou au niveau associatif auparavant ?

TB : Plutôt oui, et un peu des deux.

D’abord au niveau associatif, cela fait longtemps que je soutiens comme je peux des associations spécialisées sur des thématiques qui me sont chères. Certaines en dons, d’autres en temps, comme la défense de l’environnement, l’accompagnement des publics vulnérables (j’ai été notamment écrivain public dans le 19e arrondissement de Paris).

Sur le plan politique, je suis passé par EELV, puis j’ai lentement glissé vers le centre gauche… L’aboutissement étant les dernières présidentielles et législatives auxquelles j’ai consacré beaucoup de temps. Par contre c’est la première fois que je suis dans les instances dirigeantes d'une association, et je suis très privilégié d’être bien entouré. Depuis 2019, j’ai beaucoup appris et cela me donne envie de m’investir encore plus.

 

PLGBT+ : Quels sont, selon toi, les prochains défis de l’association et de ton rôle ?

TB : Pour moi, dans les prochains mois, il y en a trois principaux. Je les explique mais pas forcément dans l’ordre d’ailleurs.

Partager : nous avons commencé à vraiment communiquer autour de nous, Mieux et plus souvent, et à une audience plus grande. Mais ce n’est pas tout. Comme nous nous structurons en régions, nous partageons aussi les compétences et les champs d’actions. Il nous faut amplifier cela.

Grandir : Nous voulons être présents partout en France. Cela rejoint aussi le point précédent mais pour cela il nous faut grandir, en régions comme au sein du bureau.

Convaincre : Surtout au-delà de nos cercles habituels. Nous avons entamé ce travail dès notre création, mais l’on voit bien que ce n’est pas assez. Le projet de loi bioéthique patine, des personnes ont été oubliées (trans et intersexes notamment), seuls quelques députés comprennent réellement nos sujets. Il nous faut aller plus loin, et à tous les échelons possibles.

 

PLGBT+ : Un dernier mot pour la route ?

TB : L’association Progressistes LGBT+ est finalement ma première grande expérience associative, au-delà du bénévolat que j’avais pu connaître jusqu’à présent. J’ai la chance de pouvoir côtoyer des personnes de tous horizons mais qui sont toutes formidables et précieuses. Je pense que cela se ressent sur ce que l’on essaie de transmettre. Nous sommes bien sûr loin d’être parfaits, ce n’est d’ailleurs pas le propos, mais, en voyant cela et les personnes que nous arrivons à fédérer autour de nous, je me dis que nous avons vraiment bien fait.


 

Merci Tristan, et à bientôt :)