Nous ne sommes pas critiques cinéma ou littéraires, mais pour autant nous ne souhaitons pas nous interdire de partager des ouvrages ou productions qui nous ont touché.e.s, remué.e.s, voire secoué.e.s. Ce trimestre, le mini-film PD d’Olivier Lallart, par Gwendoline.
Parlons un peu du mini-film PD d'Olivier Lallart. 35 minutes 04 de clichés, de réflexion et peut-être même d’acceptation. Le son est fort, l'alcool commence à gagner et le jeu de la bouteille débute. Un premier bisou lesbien ouvre le bal. Le deuxième est entre Thomas, un brin fragilisé et perdu, avec Esteban, beaucoup rebuté mais il faut faire le gage.
La rumeur de l’homosexualité des deux hommes frappe vite aux portes du lycée dès lundi avec des regards malveillants et des chuchotements. La pression monte et Esteban ne supporte pas d’être assimilé à un PD. Et si la rumeur disait vrai pour Thomas…
Le vestiaire des garçons devient la première scène d’humiliation pour Thomas. Les clichés volent : surtout ne pas ramasser la savonnette à proximité du PD dans les douches. Finalement, ce mot devient la norme pour nommer le héros du film. Esteban se bat contre les autres et contre lui-même. La violence et l’agressivité deviennent son quotidien pour faire face à ses démons intérieurs et aux démons de l’extérieur.
Doit-on accepter que les insultes soient la norme ? Comment faire face à l'out-coming ? A croire que le PD à proximité de soi peut être aussi contaminant que les variants de la Covid-19…
Il est maintenant temps de cliquer sur le lien juste en dessous et de comprendre qu’être un PD et bien c’est pas grave, au contraire, c’est beau !